A ceux qu'on n'a pas aimés
Après la guerre à paris, deux amis, un restaurateur et un juge, prennent en charge une fillette abandonnée. Elle les soupçonne d'avoir quelque chose à se reprocher à l'égard de sa mère.
Pendant trente ans, elle boulverse leur entourage , accumule les sottises par naïveté ou par défi, s'inflige tous les ridicules de l'époque et leur gâche la vie.
Autour de Marianne les personnages s'attirent, se repoussent, se heurtent. Le désir, l'amour-propre, le souci du bien, l'amour et l'incapacité d'aimer les jettent sur des trajectoires d'une logique implacable que l'auteur met à nu sous nos yeux.
Dans cette mécanique, il y a place pourtant pour les métamorphoses et les révélations.
De même qu'il y a place, sous l'apparente immoralité du récit, sous la lucidité qui épingles les protagonistes, pour des échos poignants.
Hors des modes, fidèle à lui-même, Christian Combaz a écrit là son roman le plus fort et le plus dérangeant.
Christian COMBAZ
Depuis la compagnie des ombres ( Seuil, 1985), vit retiré à la campagne. Son premier essai, Eloge de l'Age ( Laffont, 1987), a connu un grand succès.